LE MOT DU PS-IC

PAR

Pol WOTQUENNE

Allegro ma non troppo

Le printemps nous arrive doucement et quoi de plus beau que d’évoquer le premier mouvement de la Symphonie pastorale de Beethoven qui est un véritable hymne de gratitude envers la nature, une déclaration d’amour au monde naturel, du pur bonheur. C’est le retour des oiseaux et de leurs chants qui nous réveillent le matin, les premiers bourgeons, etc. Mais c’est aussi sortir de notre engourdissement hivernal, préparer nos outils pour tâcher de maîtriser cette nature qui explose et embellit notre environnement.

C’est bien beau tout cela mais le travail qui nous attend rime souvent avec nuisances : bruits de tronçonneuses, débroussailleuses, tondeuses, etc, qui peuvent gêner le voisinage tout autant que le non-entretien des haies par exemple.

En cas de conflits de voisinage, il existe la Commission fédérale de Médiation qui est un organe autonome au sein du SPF Justice, chargé de la supervision et du développement de la médiation en Belgique. C’est un moyen rapide, simple, économique et surtout humain de résoudre les conflits. Les parties impliquées travaillent ensemble pour trouver une solution qui convienne à tous. Le médiateur est impartial et neutre. Il essaie de rétablir le dialogue entre les parties en les écoutant et en favorisant une communication empreinte de respect.

Pour en savoir plus :
Secrétariat de la Commission fédérale de Médiation
Boulevard Simon Bolivar 30 (WTC III)
1000 Bruxelles
02 552 24 10

Le groupe PS-IC, attentif à cette problématique, est à votre disposition ■

PAR

LE RASSEMBLEMENT COMMUNAL

Le mot du RASSEMBLEMENT COMMUNAL-MR-ENGAGES-IC

La Belgique vit-elle au-dessus de ses moyens ?

La dette publique belge globale, c’est l’ensemble des dettes des pouvoirs publics belges (fédéral, régions, communautés, provinces et communes).

En 2023, la dette brute globale consolidée s’élevait à 103,1% du produit intérieur brut (PIB) ; le PIB étant l’ensemble des richesses produites dans un pays sur une année, tant par le secteur privé que par le secteur public.

Selon le bureau fédéral du plan et sur base des éléments connus actuellement, la tendance pour les années à venir n’est pas favorable. Les projections pour 2025 et 2030 sont respectivement estimées à 107,40% et 119,60%.

Parmi les élèves belges, les niveaux de pouvoir les plus performants en matière d’endettement par habitant sont les pouvoirs locaux (provinces et communes) ; cela méritait d’être souligné.

Élément interpellant, la moyenne des 27 pays de l’Union Européenne se situe à 80,8% en 2023 !

La Belgique est le quatrième pays le plus endetté de l’U.E. !

Cette situation n’est évidemment pas sans conséquences. Qui dit « dette » dit remboursement avec intérêts débiteurs à la clef.

Selon l’adage, « on ne prête qu’aux riches ». Une dette trop élevée peut générer progressivement une augmentation des taux d’intérêts, avec des retombées négatives sur les pouvoirs publics.

Souvenons-nous de l’histoire grecque, de son effondrement financier et des conséquences dramatiques subies par le peuple grec, en l’occurrence d’importantes récessions économiques et sociales.

Pour changer de cap et trouver des formules « magiques », il faut peut-être s’inspirer des bons élèves de la classe européenne dont notamment le Luxembourg, la Suède et le Danemark (dette de 25 à 35% du PIB !)

Vivre au-dessus de ses moyens est un jeu risqué ! ■

PAR

Pascale KERKENEERS

Anthisnes Autrement

Anthisnes Autrement ne nous a pas communiqué de mot pour cette édition du bulletin ■