Le grand nettoyage de printemps
La 8e édition du Grand Nettoyage se tiendra les 5, 6, 7 et 8 mai prochains ! À l’approche des beaux jours, ce rendez-vous désormais incontournable mobilise des dizaines de milliers de Wallons désireux de rendre leur environnement plus propre et plus agréable ! Et c’est indéniable, l’envie d’agir des citoyens pour l’amélioration de leur cadre de vie est importante. Elle se manifeste notamment sur les réseaux sociaux où chacun fait preuve de créativité en se lançant divers challenges !
Cette fois encore, les citoyens, les écoles, les associations et les entreprises sont invités à participer dans le respect de certaines mesures de précaution.
Dans un souci de développement durable, il est recommandé aux participants des éditions précédentes de réutiliser le matériel qu’ils possèdent encore (gilets, gants, sacs…) et de ne recommander que ce dont ils ont réellement besoin. Pour les nouveaux participants, un kit de nettoyage composé d’une paire de gants, d’un gilet fluorescent et de sacs poubelles sera fourni gratuitement afin de rejoindre le mouvement lancé en 2015.
Rendez-vous sur bewapp.be (menu « Je passe à l’action », rubrique « Je participe au Grand Nettoyage ») pour compléter votre formulaire d’inscription. La clôture des inscriptions est fixée au 25 avril. Cette inscription en ligne vous permettra non seulement de définir votre parcours mais également de commander le matériel nécessaire pour vous et votre équipe. Votre commune sera automatiquement informée de votre inscription et organisera le ramassage de vos sacs de déchets tout venant ; les sacs PMC seront eux mis à la collecte habituelle, le lundi 9 mai.
Vos déchets n’ont pas été collectés ?
Voici quelques raisons qui peuvent expliquer l’absence de collecte de vos déchets :
Déchets sortis trop tard ?
Les collectes démarrent à 6 h. Et encore plus tôt en été. Les déchets doivent être mis à rue après 19 h la veille de la collecte ou avant 6 h le jour même. Ne vous fiez pas à l’heure de passage habituel : un changement d’équipe, des travaux, ou tout autre imprévu peuvent entrainer un passage anticipé ou retardé. En période de canicule, les collectes sont susceptibles de débuter dès 5 h du matin. Si le camion est déjà passé, veuillez rentrer vos déchets et les présenter à la prochaine collecte.
Neige, verglas, travaux ?
Si le camion n’a pas pu accéder à votre rue, veuillez rentrer vos déchets et les présenter à la prochaine collecte. Tous les jours, des dizaines de tournées sont prévues, il n’est donc pas possible de « rattraper » le lendemain ce qui n’a pas été fait la veille. S’il y a des travaux dans votre rue, c’est à l’entrepreneur de veiller à rendre vos conteneurs accessibles à la collecte.
Erreur de tri ?
Vous avez reçu une « main rouge » sur vos PMC ou vos Papiers-Cartons ? Un accroche conteneur noir sur votre conteneur vert ? Vos PMC, PC ou déchets organiques ont été refusés pour cause de mauvais tri, vous devez retrier vos déchets et les présenter à la prochaine collecte. Le site
Problème technique ?
S’il y a un accroche conteneur jaune sur votre conteneur, cela signifie que nous avons rencontré un problème technique lors de la vidange. Veuillez dans ce cas également contacter Intradel afin que l’on programme la réparation ou le remplacement de votre conteneur.
Déchets peu visibles ou sur terrain privé ?
Déposez les déchets de manière visible, le long de la voie publique. Les déchets placés sur un terrain privé ou dans une allée ne seront pas collectés.
Oubli du collecteur ?
Si vous avez respecté les consignes et horaires de dépôt et que vos déchets n’ont pas été collectés, n’hésitez pas à contacter Intradel. Faites-le au plus tard le lendemain du jour de la collecte (excepté pour le vendredi). Tout appel parvenant après ce jour ne pourra pas nécessairement être suivi d’effet.
Pour toute question ou pour signaler un problème www.intradel.be
call center 04 240 74 74 – intradel@intradel.be
Michel EVANS
Fauchage tardif de nos bords de routes
Le fauchage est le moyen privilégié pour l’entretien des bords de nos voiries. Par le passé, il était pratiqué très régulièrement pour répondre aux aspects de sécurité routière et aux critères de propreté. Cette gestion intensive des bords de routes en faveur d’une herbe courte ne permet toutefois pas le développement d’une vie sauvage riche en espèces. C’est pour aller à l’encontre de cette perte de biodiversité que nous avons arrêté les zones communales à travailler tardivement.
Non, nous ne voulons pas retrouver partout des graminées à hauteur d’un mètre et ainsi nuire potentiellement à la sécurité. En bordure de nos voiries communales, la zone de fauchage tardif est située au-delà de la bande de sécurité d’une batte de faucheuse, environ un mètre. Ce premier mètre sera toujours coupé, le restant le sera fin août, voire début septembre, et une dernière fois en automne.
Agir de la sorte permet aux plantes de croître, fleurir et fructifier. Les fleurs attireront nombre d’insectes butineurs à la recherche de pollen et de nectar. Ils féconderont les fleurs qui produiront les graines utiles au renouvellement de l’espèce mais aussi pour toutes les espèces animales granivores. Le couvert végétal sera dès lors un endroit de quiétude pour beaucoup d’animaux qui s’y reproduiront. Ainsi, un bord de route en fauchage tardif offre bien plus de services à la nature qu’un bord de route fauché trop tôt ou trop souvent.
Sécurité oblige, les endroits plus dangereux continueront d’être fauchés régulièrement tout au long de l’année. C’est notamment le cas des bords de routes situés à hauteur des carrefours ou à l’intérieur des virages. C’est le cas aussi des bords des voiries situés à hauteur des accès aux propriétés riveraines. Au sein des zones situées en agglomération, le fauchage sera tardif pour les seuls talus présentant un aspect fleuri intéressant ou abritant des espèces rares ou protégées.
Nous veillerons à maintenir une hauteur de coupe suffisante pour ne pas détruire la base de la végétation, mettre le sol à nu et provoquer une érosion des talus. Cette manière de faire permettra aussi à la machine de passer au-dessus d’un grand nombre d’animaux de petites tailles, qu’ils soient insectes, reptiles ou encore batraciens.
La drève de Tolumont
Plantée de hêtres verts vers 1800, cette allée constituait un monument naturel remarquable au sens de la législation wallonne sur la protection de la nature. Son état sanitaire fut analysé par différents spécialistes ; il fallut se résoudre à solliciter un permis d’urbanisme en vue de couper la partie la plus problématique pour la sécurité de chacun. Aujourd’hui, seule la partie comprise entre les deux monuments est encore en place.
L’état physiologique de ce monument naturel est mitigé, avec une présence importante de bois morts et des cimes présentant moins de feuilles et de moindre importance. Après avoir constaté l’apparition de traces suspectes et champignons, une récente inspection a révélé ce que nous redoutions ; sept sujets montrent des signes évident de dépérissement. Ils sont atteints d’une pathologie grave et les écoulements noirâtres observés sur les troncs ne laissent aucun doute. Il s’agit d’un pathogène et l’issue est fatale au bout d’un an, voir maximum deux.
Si la descente de cime en est le signe annonciateur pour certains, d’autres révèlent la présence de champignons lignivores ; signe que les zones sous-jacentes sont déjà mortes.
L’abattage des sept sujets atteints et la sécurisation de l’entièreté de la zone nous ont été préconisés, car des grosses branches peuvent chuter à tout moment.
Un arrêté de police a été pris afin d’interdire l’accès à ce lieu fréquenté et des barrières type nadar ont été posées ! Pour les marcheurs et vététistes qui souhaitent rejoindre le plateau de Géromont, il est conseillé d’emprunter la voirie asphaltée en direction d’Anthisnes et d’obliquer à droite au premier sentier qui se présente.
Afin de respecter les dispositions légales, un permis d’urbanisme est d’ores et déjà introduit en vue de pouvoir couper les sept sujets condamnés !
