MARC TARABELLA
Vous avez sans doute remarqué la récente verdurisation de nos six cimetières (Tavier, Xhos, Villers-aux-Tours, Hody, Vien et Anthisnes) et je souhaite vous exposer les raisons de cette décision.
Tout d’abord, depuis quelques années, les communes ne peuvent plus utiliser des herbicides chimiques dans les espaces publics dont les cimetières. Si nous pouvons nous réjouir d’une telle mesure d’amélioration de notre environnement, elle nous obligea à consacrer plus d’énergie, plus de main d’œuvre pour le désherbage des cimetières avec un résultat satisfaisant difficile à obtenir.
L’été dernier fut sans doute la goutte qui fit déborder le vase en alliant des températures élevées et des pluies abondantes : un cocktail détonnant pour favoriser la croissance desdites « mauvaises herbes ». Une croissance telle qu’il fut très difficile voir impossible pour les ouvriers communaux d’opérer un nettoyage correct durant le printemps et l’été.
Compte tenu de réactions compréhensibles de citoyens attristés par l’état de nos cimetières, il était nécessaire de trouver une solution durable et, étant allé visiter plusieurs cimetières ayant adopté la verdurisation, je fus convaincu des avantages de cette méthode et elle fut mise en œuvre par nos services communaux progressivement à partir du mois d’avril dernier.
Nous avons opté pour laisser les allées principales en graviers et semer du trèfle sur les graviers des allées secondaires. Laisser les graviers sous le trèfle procure une stabilité du sol même en cas de fortes pluies ; ce qui évitera de transformer les allées en bourbier.
L’entretien se fera de manière plus aisée car le trèfle nécessitera seulement deux ou trois tontes par année.
Au-delà de l’aspect environnemental, cette verdurisation renforcera la sensation de quiétude qui règne dans les cimetières et leur meilleur entretien sera synonyme de respect que l’on doit à la mémoire des défunts.