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Développement durable
Michel Evans
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michel evans

La gestion de la forêt communale

Notre entité s’étend sur 3 707 hectares, les bois représentent 28 % de cette surface. 284 hectares sont des parcelles communales. La gestion quotidienne de ce domaine est confiée au DNF, lequel gère celui-ci en parfait accord avec les instances communale et régionale. Pendant vingt ans, ce département a aussi géré les audits du label PEFC. La région wallonne a décidé de confier cette mission d’audit à la Filière bois Wallonie, laquelle attestera du respect des critères d’une gestion durable de notre massif forestier

La gestion de la forêt communale

Le programme de reconnaissance des certifications forestières, « Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes », a été mis en place en Wallonie dès 2002. Les principes fondamentaux du système sont l’ouverture au dialogue, la recherche de consensus, la transparence, une évaluation périodique et une amélioration continue du plan. La procédure PEFC implique tous les acteurs du bois : propriétaires forestiers, organisations environnementales, industries de la chaine du bois, scientifiques et usagers de la forêt.

Nous avons décidé d’adhérer à la récente proposition régionale, applicable dès 2024 : désormais le DNF – Département Nature et Forêts de la Région wallonne – perdra sa double casquette. Ses agents forestiers resteront nos conseillers et techniciens pour la gestion forestière.

Nous voulions continuer à profiter du label PEFC, car celui-ci atteste que les produits labellisés proviennent de forêts gérées de manière responsable, où la biodiversité est préservée, les écosystèmes sont protégés et les pratiques de gestion forestière sont durables. Essentiel aussi pour les consommateurs que nous sommes tous ! Ce label mondial tient aussi compte des emplois dans l’industrie forestière, des activités récréatives et des avantages économiques pour les populations locales. Important à nos yeux, il s’agit évidemment de continuer à tenir compte des marcheurs, vététistes, attributaires de coupes et autres utilisateurs.

Dans nos contrées, les peuplements sont monospécifiques et réguliers ; ils sont composés d’une essence et les arbres ont le même âge. Les événements récents du changement climatique nous ont montré leur fragilité et leur manque de résilience, leur difficulté à surmonter les altérations provoquées par les tempêtes, sècheresses, scolytes et autres attaques. Le stress hydrique est une réalité, la succession des inondations et sècheresses est une réalité qui s’imposent à tous, dont les gestionnaires de la forêt, communale ou privée !

Dès 2010, nous avons intensifié l’effort de régénération feuillue, pour faire passer le hêtre de 64,6 % à 30. Le chêne sessile, essence qui résiste très bien aux chocs hydriques du moment, est lui passé de 6,8 % à 20. En intérieur de forêt, l’érable sycomore est passé de 7,8 à 20 %. Des choix qui s’avèrent pour l’instant judicieux !

Le couvert continu, désormais un objectif, maintient la fonction de rétention de l’eau de l’éco-système forestier. Face aux incertitudes climatiques, de nos besoins et du marché de demain, produire du bois de qualité d’essences variées nous apparait comme étant le meilleur choix pour les générations futures.

Alors que par le passé, la même essence était plantée sur des superficies conséquentes, le travail est désormais très différent. En opérant par ilots de moindre importance, en alliant régénération naturelle et plantations, l’objectif est d’arriver à une forêt étagée, d’essences variées et d’âges différents.

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Michel EVANS

Du neuf pour nos chiens

Déjection canine

Le nombre de nos amis canins a fortement évolué durant l’épidémie du covid-19. Conséquence logique, le nombre de toutous promenés par leur maître est lui aussi en forte évolution. Il en va de même pour le nombre de toutous déambulant seuls dans nos rues. Sortir notre chien est pourtant un très bon exercice, tant pour le maître que pour l’animal à quatre pattes.

La profusion de chiens n’est toutefois pas sans conséquence pour les ouvriers communaux et les marcheurs ; les premiers se retrouvent couverts de selles lorsqu’ils débroussaillent, les autres mettent le pied dans le cadeau matinal !

Chacun se doit de faire un effort en faveur de la propreté des rues, ruelles, places qui trop souvent sont souillées. Au niveau communal, nous avons décidé de commander huit distributeurs de sacs à excréments destinés à ramasser le cadeau du toutou. Ces sacs sont résistants et stables, ils vous permettront de ramasser facilement les déjections de votre fidèle compagnon et de les transporter jusqu’à la poubelle proche

Les distributeurs seront placés à proximité de lieux fréquentés par les chiens et leur maitre. Une analyse des résultats sera réalisée et nous indiquera s’il faut, ou non, amplifier l’implantation de ces appareils.