Toni Pelosato
construire demain
L’été dernier a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, dixit l’observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l’année la plus chaude de l’histoire. Au Canada, les incendies ont brulé une superficie égale à trois fois celle de la Belgique et libéré 1 milliard de tonnes de CO2, près de dix fois les émissions annuelles de notre pays !
Canada, Grèce, Inde, Espagne, Libye, Chine ; incendies, tempêtes, sécheresses, inondations, et autres catastrophes ont traumatisé notre été, avec des milliers de morts et des milliards d’euros de dégâts. Cette succession de « records », plus catastrophiques les uns que les autres, montre bien que l’on est engagé, hélas, sur une trajectoire qui nous éloigne inexorablement d’un monde habitable pour tous.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que « l’effondrement climatique a commencé » et que ceci place l’humanité face à une véritable « menace existentielle ». Des régions entières de la planète vont devenir inhabitables, il y aura des déplacements massifs des populations, des luttes pour l’eau et des millions de morts ; nous n’avons sans doute pas encore vraiment compris et pris la mesure de ce qui est en train d’advenir.
Alors que peut faire une petite commune comme la nôtre dans tout cela ?
Le défi qui s’ouvre à nous et aux générations futures est gigantesque. Il passe par une modification profonde de nos modes de production et de consommation (circuits courts, maraîchage, soutien aux agriculteurs, isolation, commune maya, etc.), mais aussi par l’éducation, parce que seuls des hommes et des femmes informés et capables de débattre pourront se préparer et faire face aux bouleversements à venir.
Nos enseignants l’ont bien compris et notre commune les soutiendra dans cette démarche et dans tous leurs projets en cours et à venir qui s’inscriront dans cette dynamique.
